C
et édifice est avant tout l'écrin du tombeau du célèbre saint Léonard dont le pèlerinage sera reconnu à partir du XIème siècle comme un sanctuaire majeur de la chrétienté. Le pseudo "Guide du pèlerin" au XIIème siècle commandé par le chapitre de la cathédrale de Compostelleva décrire profondément ce lieu de culte et évoquerons fers suspendus des chaînes placés par des prisonniers libérés.
L'architecture déconcertante de l'édifice, sans unité, fait paraître de nombreux éléments juxtaposés. On retrouve bien les premières travées de la nef du XIème siècle, un déambulatoire à chapelles rayonnantes du XIIème siècle, puis des élévation plus tardives du XIIIème au XVIIème siècle. La construction a connu de nombreuses reprises et modifications.
Néanmoins le sanctuaire garde les attributs d'une église de pèlerinage majeur avec ces dimensions et son plan qui lui permet d'accueillir la déambulation des fidèles.
Enfin, on ne peut passer sous silence les rivalités entre l'abbaye de Saint-Martial de Limoges et l'évêque de Limoges. La jalousie de ce dernier concernant le pouvoir et l'ombre que lui fait l'illustre sanctuaire de saint Martial assurera le développement du sanctuaire de Saint-Léonard de Noblat dont les chanoines dépendent directement de l'évêque de Limoges.